Montbartier d'avant

MONTBARTIER D AVANT

historique de la gare de Montbartier

voir historique.

Roger Rey un grand résistant

bien connu des anciens de Montbartier il tenait avec son épouse  l'épicerie place du village dans les années 80.

Roger Rey  était l’une des grandes figures de la Résistance à l’oppression nazie, dans le Tarn-et-Garonne. Alors qu’il ne reste plus qu’une poignée de ces héros dans le département, Roger Rey s’est éteint, jeudi, à l’âge de 95 ans. Né le 14 novembre 1924 à Albias, il coulait sa retraite à Montbartier, après avoir notamment travaillé, au lendemain de deuxième guerre mondiale, dans une station service située sur la place des Fontaines à Montauban, puis, au sein de l’entreprise Taquipneu.

         Roger Rey est entré dans la résistance au maquis d’Arnaud, le 8 février 1944, sous le pseudonyme de Blondin.

 

Le maquis d’Arnaud qui est installé à Fontblanque à la ferme Trégan, est placé sous le commandement d’un docteur, d’origine Roumaine, Georges Ghersenzon qui porte le pseudonyme de Passe-Partout pour ensuite prendre celui de Denis. Roger Rey est affecté au groupe Bolchevick dont le chef était José Cassan, dit Bolchevick jusqu’au 7 juin 1944.

Héros de l’ombre de la Libération de Montauban

A cette date, les différents groupes du maquis d’Arnaud forment le Corps Franc Dumas placé sous le commandement du capitaine Gaston Delplanque, alias Dumas, sur le plateau de Cabertat.

Au cours des divers cantonnements du maquis, Roger Rey est engagé à diverses missions et à de nombreux coups de mains : coopération à plusieurs parachutages, missions de reconnaissance et de liaison, sabotages de voies ferrées et de lignes électriques.

Ainsi il participe à différents accrochages et combats contre l’ennemi. Notamment, le 20 juin 1944, lors de l’attaque du camp de Cabertat par les troupes allemandes. Le 17 août, il prend part à l’attaque de la Tanguine et le 19 août aux combats du Rond à Montauban où, avec le groupe Bolchevick, toujours sous les ordres de José Cassan, il était en première ligne pour empêcher la colonne germano-Mongole de traverser la ville. Il verra tomber à ses côtés plusieurs de ses camarades et n’hésitera, malgré la pluie de projectiles ennemis, à porter secours et assistance aux blessés.

Après la Libération de Montauban et de la région, il s’engage au 3ème Hussards où il est affecté au 1er groupe d’Escadrons sous les ordres du commandant Marcel Marcus et du capitaine Gaston Delplanque.

Avec son groupe, il participe à la campagne de France, aux combats des Vosges et d’Alsace, où son escadron subira de lourdes pertes.

Son unité le 1er groupe d’Escadron recevra une citation avec l’attribution de la Croix de Guerre.

Roger Rey, ancien combattant volontaire de la Résistance et soldat de l’Ombre, incinéré lundi 10 février au crématorium de Montauban.

(article de la dépêche)

Notre histoire

Blason de Montbartier
Blason de Montbartier
Blason de la famille d'Astorg
Blason de la famille d'Astorg

Le fief du baron d’ASTORG

Arrivée de la famille d'Astorg

Noble Pierre d’Astorg qui fût capitoul de Toulouse en 1415 devint ensuite propriétaire de l’autre moitié de la seigneurie pour la somme de 80 livres.
Plus tard, la maison d’Astorg devint seule et dernière propriétaire de la seigneurie de Montbartier jusqu’au jour où survint la révolution.
Pierre d’Astorg fut le premier de cette illustre famille toulousaine, il fit partie de la première croisade commandée par Raymond de Saint Gilles, en 1096.
Antoine d’Astorg fut l’un des grands calvinistres du Languedoc. En 1507, il fut gouverneur de Montauban. Il eut une grande influence sur ses sujets et fit suspendre l’exercice du culte à parution de l’édit de Nantes.
Corbeyran d’Astorg continua l’œuvre qu’avait entrepris son père Antoine et empêcha le prieur et le recteur de Montbartier de lever les fruits décimaux qui leur appartenaient. Un arrêt du Parlement de Toulouse mettait fin à cet abus et l’église et le prieuré furent mis sous la protection et la sauvegarde du roi avec ordre à tous nobles et autres de prêter main forte au recteur et au prieur.    
La famille d’Astorg a été représentée dans l’ordre des chevaliers de Malte, aux assemblées de la noblesse dans l’armée et bien entendu dans le capitoulat avec son plus célèbre représentant, Pierre d’Astorg. De nos jours, une rue porte le nom de cette illustre famille à Toulouse.
L’église de Montbartier s’élevait autrefois près du cimetière. Elle a été reconstruite en 1879 et subit dans les années 1970-72 de très importantes réparations et ceci grâce à la municipalité de la commune. Les Astorg ont légué à Montbartier leurs armoiries et leur blason.

Le blason représente un aigle déployé sur fond d’or. Les armoiries présentent une couronne de baron montée sur le blason, le tout supporté par deux lions d’or.

Il nous a été impossible de retrouver la reproduction exacte et complète des armoiries, mais le blason est authentique.
La devise des Astorg : « Nihil me Pavet » ce qui veut dire « Rien ne me fait peur ». Ceci en dit long sur cette famille, une des plus illustres familles françaises.

Montbartier (Sanctus, Stéphanus Berterit) fait son apparition dans les écrits dès l’année 676 après Jésus-Christ, mais nous pensons qu’il y avait vie en ces lieux bien avant cette date. 676 est l’année où le lieu de Montbartier fut donné à Léolade, abbé de Moissac, par Mizezius et sa femme Irmitrudis. Le lieu de Montbartier fut usurpé au préjudice de l’abbaye. Le pape Urbain II en fut averti et dans sa bulle datée du mois de mai 1097 à Toulouse, il en ordonna sa restitution.
C’est le 18 mars 1233 que Raymond de Falzar, évêque de Toulouse, fit de Montbartier un prieuré dépendant de l’abbaye du Mas Grenier.
Plusieurs seigneurs se disputèrent le lieu de Montbartier. La plus ancienne seigneurie connue date de 1271 et appartenait à Arnaud Barsac, chevalier et Géraud Regattre, damoiseau.
A partir de 1317 la seigneurie de Montbartier fut très disputée et changea souvent de main. En cette même année, le roi Philippe V fit donation d’une partie de la commune à Pierre de Galard, grand maître des arbaletiers de France. Mais en 1356 le roi Jean II le confisqua à Jean de Galard, successeur de Pierre de Galard pour l’adjuger à Jean Lamaingre, dit Bouricaut, maréchal de France. Lemaingre le revendit l’année suivante à Bertrand, seigneur de Terride. Nous arrivons là à un épisode un peu obscur de l’histoire de Montbartier. Nous pensons ou plutôt l’histoire pense que Bertrand revendit la seigneurie à Pierre Raymond du Falgar et à Jeanne de Garrigia, car tous deux firent donation de la moitié de toutes les terres, oublies, accaptes rentes, cents, etc… à Julienne de Guillaume-Bernard du Falgar, par un acte d’achat reçu par Galmard de Villeneuve, notaire à Montauban, le 02 juin 1404.

MONTBARTIER "Belle Nature"

Voici donc une page d’histoire retracée, en 2018, Montbartier est un "petit" village calme et très actif à la fois, car bien que quelques jeunes soient obligés de partir vers la capitale ou dans la région où le travail les appelle, ceux qui restent sont très actifs afin de faire vivre le village qui leur est cher. De nombreuses personnes viennent s’y installer, peut-être est-ce un nouveau grand départ pour notre village. Les  entreprises viennent à Montbartier pour son calme, son confort, attractif par sa localisation, en effet près de l’autoroute, de la gare SNCF, la RN 820 et 813 . La municipalité actuelle met tout en œuvre afin de satisfaire au mieux ses administrés, comme les déplacements sécurisés, pistes cyclables, déplacements doux, une école en partie neuve haute technologie « numérique », grâce à la fibre optique distribuée dans le village, une municipalité axée aussi sur l’écologie et le  développement durable, chauffage granulés bois, et double flux afin d’éviter les climatiseurs, panneaux photovoltaïques etc….
Nous avons de plus en plus d’associations aussi bien sportives que culturelles et nous nous en félicitons.
Tout est donc à peu près dit sur le charmant village qui est Montbartier. L’histoire continue, la vie de notre commune également et nous pouvons interpréter la devise de ses derniers seigneurs ainsi : « L’avenir ne nous fait pas peur ».

Histoire

Situation géographique

Proche de Montauban et de Toulouse, Montbartier a su éviter le risque du « tout béton ». A l’ombre de la forêt d’Agre, la RN 20, la RN 113, l’autoroute et une gare SNCF drainent le village.

Montbartier, siège d’un prieuré et d’une seigneurie féodales, tire son origine d’un mot celte « barr » qui signifie sommet. La colline du village fut occupée par les populations gauloises et les habitants actuels seraient les fils ou les cousins de ces remuants ancêtres. Rassurez-vous : personne ici ne chante comme le barde Assurancetourix  et le maire n’a encore contraint personne à le porter sur son pavois d’honneur.

Les plantations de menhirs ont été remplacées par celles de maïs, de tournesol, de sorgho et de vignes. Et si les habitants ont encore, comme leurs lointains ancêtres, les moustaches qui frémissent, c’est grâce au parfum enivrant d’un «côtes du Frontonnais» issu du terroir.

La commune de Montbartier, qui couvre une superficie de 1503 ha, occupe la partie la plus élevée des terrasses entre le Tarn et la Garonne. Séparées par des talus caillouteux de 30 à 40 mètres de hauteur, elles ont été constituées au cours des ères géologiques par des alluvions déposées par ces deux rivières à mesure qu’elles se retiraient.

L’homme s’y est abrité de bonne heure et des fouilles ont permis de recueillir un outillage non négligeable du paléolithique moyen et supérieur. A 134 mètres d’altitude, la colline sur laquelle s’élève le village fut occupée par un oppidum gaulois.

 

 

 

 

Mission 441

MISSION 441

B17 BLAGNAC

Le 25 juin 1944, 240 B-17 décollent du sud de l'Angleterre en direction la base aérienne allemande de Toulouse/Francazal, le terrain d'aviation de Toulouse-Blagnac, et les dépôts de carburant de Montbartier. Au dessus de Blagnac, la DCA allemande touche un avion en queue de formation : l'un des moteurs est en feu, l'appareil s'écrase à Cornebarrieu. L'équipage a sauté en parachute, excepté le bombardier Gnesin, mort au combat à l'âge de 24 ans.

 

Qui était Gnesin,?

Grâce aux recherches entreprises par Jacques Leroux et Jean Roeder, on sait qui était le jeune bombardier retrouvé dans l'épave encore chaude de la Forteresse volante.

Il était le fils de Sonia et Philip Gnesin. Né à New York le 11 décembre 1920, il avait poursuivi ses études élémentaires à Washington, avant d'être diplômé de Vatavia High School. Plus tard, il étudia à l'Université Yulane de la Nouvelle Orléans où il débuta sa carrière. Quand il obtint son brevet avec le grade de lieutenant en second, il épousa Mlle Mason.

 Bombardement de Montbartier

M SALLES Alfred tué lors du bombardement

carte combattant

La place en 1944
La place en 1944

en 1944 la milice à Montbartier

bladanet grand pere
montage bd photo

Rapport préfecture

le milicien originaire de Montbartier était aussi Waffen-grenadier.

Un  milicien de la "division Charlemagne"  waffen-grenadier ??

"le nom du milicien est caché car la famille réside toujours dans le village".

 

 

Honneur à nos Enfants Morts pour la France

Poilu
Année commémorative centenaire armistice 1918

SUR NOTRE MONUMENT AUX MORTS

reportage un 11 novembre

QUI ÉTAIENT NOS HÉROS ?

Notre église

L'Eglise Saint Etienne du XVIIe, se compose d’une nef rectangulaire, de chapelles latérales et d’un cœur à pans coupés.
Le clocher-tour carré à flèche polygonale a été rebâti en avant-corps au XIXe siècle

Petit article des années 60